« Niko, le petit renne 2 » : un hymne à la famille recomposée

Image extraite du film "Niko, le petit renne 2"
© 2012 Anima Vitae, Cinemaker, Ulysses Films, Tida Films, A. Film Production.

Niko, le petit renne revient pour de nouvelles aventures enneigées à vivre en famille. Ce conte de Noël transmet de belles valeurs aux enfants, tout en leur offrant un grand moment de divertissement. Voici notre avis !

Le film

Depuis ses premières aventures vers le village du Père Noël, Niko a bien grandi. Malgré que son père soit toujours absent, il rêve secrètement que ses parents se retrouvent et qu’ils forment enfin une vraie famille. Mais son rêve se brise lorsque sa mère lui présente son nouvel amour, Lenni, un brave renne qui a un fils nommé Jonni. Entre ce beau-père envahissant et ce nouveau petit frère, la vie de Niko est sur le point de changer. Alors qu’il peine à trouver sa place dans cette famille recomposée, un drame se produit : le petit Jonni est kidnappé par le loup blanc et sa horde de vautours !

L’analyse

Comment accepter sa nouvelle famille ? Voici une question délicate qui trotte dans la tête de notre petit renne. Depuis son périple vers le Pôle Nord, Niko passe plus de temps avec son papa et espère une chose : que ses parents soient à nouveau réunis. Mais ce n’est pas le souhait de son père, et encore moins celui de sa mère qui envisage de refaire sa vie avec Lenni. Pour notre héros, difficile d’accepter cette situation familiale, car en plus d’avoir un beau-père, Niko doit faire face à l’arrivée soudaine d’un petit frère, Jonni. Dans la première partie du film, Niko se montre particulièrement hostile envers son demi-frère. Il refuse qu’il s’amuse avec son ami Julius, un écureuil volant, ou qu’il soit chouchouté par sa maman. Cette jalousie le pousse à dire des mots blessants, comme cette phrase très dure à entendre pour le faon : « Je ne suis pas ton frère et ce n’est pas ta maman, c’est ma maman. Si seulement tu pouvais disparaître ».

Une phrase que Niko regrette à l’instant même où le petit Jonni va être enlevé par une horde de vautours. Pour réparer son erreur, il n’hésite pas à se mettre en danger, faisant preuve d’un immense courage face aux méchants. Finalement, en participant à cette mission de sauvetage, Niko va toucher du doigt son rôle de grand frère. Un rôle qui va le rendre fier et lui faire sentir le poids des responsabilités. Le moment est peut-être venu d’accepter ce beau cadeau que lui offre la vie ?

Image extraite du film "Niko, le petit renne 2"
© 2012 Anima Vitae, Cinemaker, Ulysses Films, Tida Films, A. Film Production.

En conclusion

Niko, le petit renne 2 est un film d’animation qui transmet de belles valeurs familiales aux enfants (et aux plus grands). Le premier volet mettait en lumière un sujet encore peu abordé dans le cinéma jeune public : la monoparentalité. Mais dans cette suite, Niko n’est plus seul avec sa mère, il est en garde alternée, et a également un beau-père ainsi qu’un demi-frère. C’est donc la famille recomposée qui est mise à l’honneur et ça met du baume au cœur. En plus de montrer les différents modèles familiaux, Niko, le petit renne 2 aborde des notions essentielles, comme le respect et le partage.

À signaler avant le visionnement

On note quelques injures et mots humiliants, comme « looser » ou « stupide ». Au début du film, Niko est méchant avec Jonni, à tel point qu’il lui dit qu’il le menace de disparaître et c’est malheureusement ce qu’il se produit. Enfin, comme dans le premier volet, les loups sont assez effrayants et menacent de tuer Niko et son frère.

Pour quel public ?

Pour toute la famille, dès l’âge de 6 ans.

Retrouve NIKO, LE PETIT RENNE et NIKO, LE PETIT RENNE 2 sur Hopikid. Les conseils et l’avis de l’équipe sur le premier film de la saga se trouvent dans cet article.

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